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L'histoire magique française

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Madame Desrosiers
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directrice de l'académie

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MessageSujet: L'histoire magique française   L'histoire magique française EmptyJeu 16 Jan - 17:45

L'histoire magique de France
Si, aujourd'hui, le monde sorcier a trouvé sa place au sein de la civilisation française, cela n'a pas toujours été le cas ; en effet, la cohabitation entre les personnes dénués de pouvoirs et les sorciers n'a pas été facile et, à de nombreuses reprises, les moldus ont failli réellement découvrir la nature des dons magiques que possède une partie de leur population.
L'histoire moldue et l'histoire sorcière de France se rejoignent ; contrairement à l'Angleterre, les deux sont liées dans les fondements même des sociétés qui en découlent.

I. L’arrivée des sorciers en France (900 après Jésus Christ)
Originaire des pays de l’Est, la communauté sorcière ne s’est installée que très tardivement sur le territoire français. Il ne s’agissait que de nomades discrets, se faisant oublier des peuples et de la vie moldue qui se déroulait autour d’eux, parcourant le sud de la France et rejoignant l’Espagne lors des hivers rudes. Les territoires spacieux et la campagne française leur avaient semblé accueillants : ces terres représentaient la tranquillité et le calme, une atmosphère très recherchée par les peuples sorciers marginaux durant les temps agités que connaissait l’est sorcier de l’Europe. Ce premier contact entre le monde sorcier et la France ne s’est donc fait que partiellement, apparu uniquement grâce à ces personnes préférant fuir la civilisation sorcière à feu et à sang, et non pas parce que des aventuriers seraient venus conquérir de nouvelles terres. Dans un premier temps, la France n’a été qu’un refuge, un endroit permettant de s’échapper de ces évènements troubles, un lieu pour se reconstruire. Un territoire neutre pour les personnes refusant le conflit intellectuel qui se déroulait non loin.
Bien vite, ces nomades sorciers finirent par se calquer sur le mode de vie des moldus habitant là et ils commencèrent à devenir une population sédentaire et agricole. Ils se cantonnèrent en Provence, non loin de l’Italie, et adoptèrent un mode de vie simple et routinier. Si les moldus fonctionnaient sur un système hiérarchique, composé de seigneurs, vilains et serfs, les sorciers rejetèrent ces inégalités et se contentèrent d’élire, ensemble, une personne qui serait à leur tête pour une durée déterminée. Vue de l’extérieure, ils n’étaient qu’un village du Sud de la France parmi tant d’autres. Mais, au fond, ils étaient les pionniers de la France sorcière. Cette France sorcière qui faisait désormais tant parler d’elle.

II. Les Trois Merveilleuses (20, 21 et 22 juin 1097)
L’appel à la croisade du pape Urbain II, le 27 novembre 1095, vida les campagnes moldues. Les sorciers, désormais bien installées en Provence, n’y répondirent pas et demeurèrent reclus dans leurs propres villages entièrement composés de personnes dotées de pouvoirs magiques. L’éducation des enfants était assurée par les parents ou d’autres habitants dévoués, et seuls les rudiments n’étaient que réellement enseignés. A mi-chemin entre moldus et sorciers, ils s’étaient créé leur propre univers. Tous se connaissaient, la vie y était calme et paisible, loin des conflits moldus qui se déroulaient aux abords de Paris et de la Loire. Cependant, cette France vide attira bien vite l’attention des populations qu’ils avaient bien pu fuir deux siècles auparavant. Ils se voulaient paix et sagesse, mais cela ne fit que les perdre.
Cet épisode demeura inconnu de l’histoire Française des moldus, mais les villages sorciers de Provence se retrouvèrent pillés par des conquérants venus de l’Est de l’Europe. Cela dura trois jours. Trois jours de bain de sang, trois jours où les habitants de ces villages tranquilles ne purent rien faire. Les populations que leurs ancêtres avaient tenté de fuir avaient fini par les rattraper et ils finirent par s’installer sur leur Terre après les avoir massacré, tous autant qu’ils étaient. Aujourd’hui, dans le monde sorcier, cet évènement est appelé Les Trois Merveilleuses et est célébré durant trois jours et trois nuits, les 20, 21 et 22 juin de chaque année. Il est décrit comme étant la célébration de la fondation du monde sorcier français ; cependant, ce que le gouvernement oublie toujours de préciser est que cela était sans doute le premier acte de barbarie envers les Salvage qui, selon eux, ne méritaient pas d’être désignés comme étant pionniers d’une ère d’excellence.

III. L’instauration de l’Ordre Sorcier (XII et XIIIème siècles)
Le monde moldu était peut-être à feu et à sang, mais cela n’a fait que permettre aux sorciers, venus de l’Est, de s’établir pleinement dans leur monde. Ainsi, contrairement aux premiers à s’être installés là, ils refusèrent de se cantonner à la Provence et étendirent leur influence dans toute la France alors possédée par les Capétiens. Leurs objectifs n’étaient pas de se faire oublier, bien au contraire ; demeurés exclus de la société était une idée absolument inenvisageable. Doucement, ils s’immiscèrent dans les affaires moldues et commencèrent à adopter leurs façons de penser : des classes sociales s’établirent d’elles-mêmes, pâles reflets de ce qu’il se passait au sein du monde moldu. Une partie du gouvernement sorcier s’installa à Paris, étroitement liée à la couronne française sans que personne ne soupçonne l’existence de la magie, tandis que la société sorcière prenait ses aises dans l’ensemble du territoire.
Aucun mot ne se dit sur leur véritable nature, mais les sorciers prirent part dans les grandes constructions de cette époque : allant des cathédrales aux châteaux de la Loire, il est bien souvent possible d’observer sur les murs de pierres les symboles des grandes familles sorcières ayant contribué à la construction. Si, dans le Sud, il demeurait des villages exclusivement sorciers, la population magique se mêla à la foule dans le Nord, là où se trouvaient alors le gouvernement et la vie politique des deux mondes qui cohabitaient. Ils furent également influencés par la présence de sorciers britanniques dans les Landes, alors possédée par la couronne britannique et, en l’espace de deux siècles, le monde sorcier de France réussit à pleinement s’installer parmi les moldus sans que ceux-ci ne se rendent compte de quoi que ce soit.

IV. La peste noire et l’avènement des intellectuels (1346-1353)
Si les sorciers, une nouvelle fois, ne prirent pas part dans les conflits moldus – cette fois-ci appelée « Guerre de Cent Ans » –   ils ne purent échapper à la Peste Noire qui ravagea l’Occident entre 1346 et 1353. A cette époque, les sorciers français étaient encore bien loin d’être au même niveau d’avancée que les sorciers anglais et leur population fut gravement touchée par cette épidémie moldue. Plus d’un sorcier sur trois mourut entre ces deux dates, et des villages entiers furent ravagés. La situation devint si alarmante que la plupart des survivants s’exilèrent dans les Alpes, persuadés que cela était la seule réelle solution au carnage qui dévastait les rues.
Une poignée de la population, celle qui avait montré le plus d’intérêt pour le système politique moldu, ne se laissa pas abattre. Durant des jours et des nuits, une dizaine de sorciers s’enfermèrent dans un laboratoire dans les sous-sols de Paris avec pour seul et unique objectif l’élaboration d’une potion pouvant soigner cette maladie aux plaques noires. Et, au bout d’innombrables ratés, ils réussirent, en 1352. Le 11 octobre est commémoré la fête des gants d’argent en l’honneur de ces personnes, ancêtres des familles de la Classe Guillory, qui réussirent à sauver un nombre de vies incroyable grâce à leur remède. Si les moldus taisent cette partie de l’histoire, c’est bel et bien grâce à l’apparition de mystérieux médecins dans leurs villages en 1353 que la Peste Noire disparut à l’aide de leurs breuvages étranges. Au sein de la communauté sorcière, ils devinrent des héros, et ils continuèrent leurs recherches, travaillant ainsi entre familles pour élever la France au rang de pays de prestige et d’avancée sorcière.

V. La naissance du premier héritier sorcier et La folie supposée de Charles VI (1385-1392)
Le Roi de France moldu, Charles VI, se maria en 1385 avec Élisabeth de Wittelsbach-Ingolstadt, devenue Isabeau de Bavière, descendante directe des conquérants sorciers venus d’Europe de l’Est. Issue de ces familles d’intellectuels, elle fût leur dernier essai pour s’immiscer dans les affaires moldues, et elle donna naissance un an plus tard, à Charles de France, le premier héritier sorcier. Il fût directement pris par les sorciers de sa famille pour l’élever au sein du monde magique, faisant passer l’enfant pour mort aux yeux du roi de France. Par la suite, ils eurent quatre autres enfants, qui furent également retirés dès l’instant où ils présentèrent des signes d’aptitudes magiques, sauf dans le cas du benjamin qui se révéla être cracmol et qui devint, alors, le successeur de la couronne française moldue. Ces actions ne manifestèrent aucune suspicion de la part de l’entourage moldus, puisque le décès des enfants en bas âge était une chose très courante à cette époque.
Cependant, les choses ne se passèrent pas aussi bien que les familles d’intellectuels avaient bien pu l’imaginer. En effet, lors d’une visite à la forêt du Mans, le roi Charles VI aperçoit sa femme exercer de la magie tandis qu’elle se pensait être seule. Cela déclencha chez lui une certaine paranoïa et il demeura persuadé qu’Isabeau n’était qu’un enfant de Satan. De nombreux incidents se produisirent. Il sombra de plus en plus dans ce que les moldus qualifièrent de folie et, heureusement, personne ne crut un mot de ce qu’il raconta à propos de potions magiques et de baguette capable d’accomplir des choses que nulle ne pouvait imaginer. Il mourut fou, hanté par des images de sa femme, et il emporta avec lui le secret de l’existence des sorciers.

VI. L’instauration de la royauté sorcière (XVème siècle)
Si les sorciers ne croyaient pas en la religion ni au fait que les rois étaient des élus d’un quelconque Dieu, ils pensaient néanmoins qu’il existait un ordre préétabli par la naissance. Ainsi, les familles d’intellectuels donnaient naissance aux intellectuels. Les familles de paysans donnaient naissance aux paysans. Les marginaux ne donnaient naissance qu’à des marginaux. Les rois donnaient naissance aux rois. Ainsi, Charles de France, le premier fils de Charles VI et d’Isabeau, fût le premier roi sorcier de toute l’histoire française. Il fût élevé par des familles d’intellectuels en région parisienne, du côté de Créteil, et fût sacré roi des sorciers le 21 avril 1406, le jour de son vingt-et-unième anniversaire et devint Charles I, dit l’Oiseau d’Or. Cet avènement est encore aujourd’hui célébré avec la fête du Phénix. Sa cour fût très vite constituée par  les intellectuels et ses trois frères et sœurs, qui se marièrent et qui furent très vite considéré comme une classe supérieure.
C’est ainsi que la société sorcière de France connut son apogée. Après avoir analysé durant des années le système moldu, les sorciers pouvaient enfin se détacher de ce modèle pour le parfaire et se l’attribuer. Peu à peu, les affaires magiques se dissocièrent de celles des moldus et le siège politique se retrouva à Créteil durant des centaines d’années, et les deux royautés cohabitèrent sans que les moldus ne s’en rendent compte. La vie des sorciers dans le Sud ne changea pas ; ce fût seulement celle des classes émergeantes, aux alentours de Paris et Créteil, qui se retrouva changée et, peu à peu, les différentes familles se retrouvèrent associées à des caractéristiques et classées dans un ordre hiérarchique. Ce même ordre hiérarchique auquel les véritables pionniers du dixième siècle avaient tenté d’échapper.

VII. La fondation de Beauxbâtons (1514)
L’éducation, jusque-là, était toujours assurée par les parents, et ne devint une affaire nationale qu’avec Théophile II, cinquième descendant direct de l’Oiseau d’Or. Très influencé par les idées des intellectuels et celles des britanniques qui avaient fondé Poudlard des décennies plus tôt, il convoqua une personne de chaque milieu social aisé pour établir son projet de grande école française, respectueuse des coutumes et de l’ordre établi. Ainsi, le 2 février 1514, une réunion au sein même de ses appartements privés à Créteil se déroula avec Archambaud de Chateaubriand, membre du conseil du roi, Bohemond Guillory, descendant direct d’une des familles ayant confectionnés le remède à la Peste Noire et politicien également au conseil du roi, et Brunissende Vauquelin, une demoiselle connue dans le milieu mondain, désignée comme étant une étoile influente dans la société.
Ce fût grâce à la collaboration de ces trois personnes, en plus de Théophile II, que Beauxbâtons émergea de nulle part. Ils décidèrent de loger l’école dans les Landes, loin des moldus, dans un environnement propice à l’apprentissage. Les classes furent définis, les diplômes également ; encore aujourd’hui, les noms des trois personnes ayant contribué à son élaboration résonnent dans les oreilles de tous les sorciers français. Il est même dit que les nobles sont des descendants directs d’Archambaud Chateaubriand, ou que les intellectuels sont les fils de Bohemond Guillory. Cet attachement pour les fondateurs est tel que les élèves furent répartis selon leur provenance sociale dans l’école afin de découper les différentes classes. Les enfants de travailleurs et de marginaux n’étaient pas admis. Pire encore, cela est entré dans les mœurs et les coutumes ; avant la création de Beauxbâtons, ces différences étaient tues. Après cela, elles n’étaient que réelles. Après cela, c’était admettre que les sorciers n’avaient pas la même valeur en fonction de leurs parents, et cela bien au-delà de la nature du sang.

VIII. Le massacre des Salvages (1789) et le Traité d’Equité (1791)
Les protestations mirent un peu plus de deux siècles avant de finalement être suffisamment fortes pour provoquer un soulèvement dans la communauté sorcière de France ; si les travailleurs ne tinrent pas à s’opposer à la royauté pour pouvoir bénéficier d’une scolarité à Beauxbâtons, les marginaux, eux, y virent une inégalité qui ne pouvait pas être admise. Menés par Hersende Salvage, ils se mirent à clamer qu’elle était leur mère à tous, à l’image du culte pour les fondateurs de Beauxbâtons qu’avaient les classes favorisées. Ils commencèrent à protester dans les rues, avant de finalement prendre d’assaut le château où domiciliait le roi, Eugène III.  La date coïncida étrangement avec celle de la prise de la Bastille. Les rumeurs veulent, aujourd’hui, faire croire que la colère des moldus se serait mélangé à celle des sorciers défavorisés pour ne créer une seule et même vague destructrice. Le roi Eugène envoya des troupes pour repousser les forces des Salvages ; cependant, ceux-ci se firent une nouvelle fois massacrés par des soldats non pas venus pour défendre le roi, mais pour enfin débarrasser le monde de cette vermine.
La population des Salvage fût presque décimée lors de cet épisode. Plus de deux personnes sur trois de cette classe sociale perdit la vie au cours des années qui suivirent leur révolte. Ce fût les intellectuels, descendants présupposés de Bohemond Guillory, qui mirent fin à la véritable vendetta dirigés contre les marginaux. Après de longues discussions, durant lesquels les Salvages s’associèrent finalement aux travailleurs, représentés par Elzear Chastain, les deux classes inférieures obtinrent une scolarité à Beauxbâtons pour leurs enfants ainsi que la promesse que les inégalités seraient réduites lors de la signature du Traité d’Equité, le 13 août 1791, sous le règne d’Eugène III, impuissant face à la pression des intellectuels.

IX. La cession avec les moldus (1792)
Un second évènement vint ébranler l’équilibre des sorciers français très peu de temps après le massacre des Salvages et le Traité d’Equité. En 1792, la première République moldue de France fût prononcée, abandonnant ainsi complètement le modèle sur lequel les sorciers s’étaient basés. La condamnation à mort du roi français – lointain parent d’Eugène III – n’avait fait que très peu de bruits à cause des querelles entre les différentes classes sociales, et les sorciers revinrent sur Terre lorsqu’ils finirent par admettre que le vent était en train de tourner.
Le roi sorcier Eugène III prit peur et, souhaitant prendre du recul avec les évènements moldus, décida de déménager le centre politique et le Gouvernement Magique dans le Sud, à Nice, à l’endroit même où l’histoire française sorcière avait commencé. Tout cela se fit en très peu de temps ; toute la cour partit de Paris, et la plupart des de Chateaubriand et des Guillory suivirent le mouvement. Ainsi, la monarchie sorcière subsista, non pas parce qu’elle était appréciée par tous ses sujets, mais simplement parce qu’elle avait eu la chance d’accorder un Traité d’Equité aux classes les plus inférieures avant qu’il n’y ait un retournement de situation pour elle. Cela, Eugène III l’avait compris. Ainsi, après que les choses se soient établies dans le Sud et que la vie repris doucement son cours, il abdiqua en 1794 pour laisser le trône à son fils. Les sujets  furent soulagés et accueillirent son successeur les bras ouverts.

X. L’isolement des sorciers et la situation actuelle (XIX-XX siècles)
Le monde sorcier et le monde moldu se retrouvèrent complètement séparés et n’eurent absolument plus aucun rapport, que cela soit de près ou de loin. Les intellectuels cessèrent de s’intéresser à leur manière de gouverner – les divers échecs de la population française avec les différentes républiques ne les inspira qu’à se reclure – au lieu de quoi, ils firent don de leur curiosité et de leur pragmatisme pour faire des avancées dans la recherche mais aussi dans la politique. Ainsi, les rois défilèrent. Les conseillers également. La plupart des villages du Sud de la France étaient entièrement composés de sorciers ; de manière générale, les de Chateaubriands, les Guillorys et les Vauquelins ne se mêlaient pas aux non-sorciers, tandis que seuls les Chastains et les Salvages élisaient domiciles dans des communes moldus.
L’incident du Ministère de la Magie britannique, qui fit apparaître les patronus, ne les poussa qu’à s’isoler encore plus. En plus de se reclure entièrement loin des moldus, les sorciers français finirent par couper tout contact avec leurs partenaires britanniques. Les temps étaient bien trop troubles chez eux pour s’y mêler ; leur système politique était bien trop précaire pour qu’ils puissent se permettre de tout perdre à cause d’incompétents dégénérés. Les Guillorys commencent à peine, aujourd’hui, à se pencher sur la question des patronus, mais une seule chose demeurait sûre : les français étaient seuls dans cette situation. Absolument seuls.
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MessageSujet: Re: L'histoire magique française   L'histoire magique française EmptyVen 6 Juin - 11:54

Les us et coutumes des sorciers de France
De tous les pays colonisés par les sorciers, à ce jour, la France est sans hésitation celui le plus ancré dans ses propres traditions ; en effet, très attachée à ses valeurs et à ses coutumes, chaque sorcier est plongé depuis son plus jeune âge dans les différentes célébrations qui rythment l’année au fil des saisons. Aujourd'hui, le roi n'est d'autre que Maximilien II, aussi désigné comme l'Elu, qui a succédé à son père en 1978, Victorin V, ayant abdiqué à l'apparition des patronus.

I. Les différents rois
Charles Ier, dit l’Oiseau d’Or (1406-1436)
Charles II (1436-1469)
Théophile Ier (1469-1474)
Victorin I, dit le Tueur de Trolls (1474-1503)
Théophile II (1503-1541)
Amélien Ier (1541-1584)
Amélien II (1584-1602)
Amélien III, dit Le Lutin (1602-1657)
Amélien IV (1657-1661)
Victorin II, dit l’Erudit (1661-1693)
Eugène Ier (1693-1732)
Théophile III (1732-1734)
Eugène II (1734-1779)
Eugène III, dit le Massacreur (1779-1794)
Victorin III, dit l’Attendu (1794-1808)
Alexandre Ier (1808-1823)
Alexandre II (1823-1872)
Alexandre III (1872-1873)
Théophile IV, dit le Mangeur de Sirènes (1873-1899)
Maximilien Ier, dit le siffleur de Corbeaux (1899-1933)
Victorin IV (1933-1945)
Victorin V (1945-1979)
Maximilien II, dit l’Elu (1979- )

II. Les célébrations nationales
La fête du Phénix est célébrée le 21 avril pour rappeler à tous le couronnement du premier roi sorcier de l’histoire de France, Charles Ier, dit l’Oiseau d’Or. Ce jour-là, aucun cours n’est donné à Beauxbâtons, au lieu de quoi, les élèves se doivent d’écouter de longs discours à propos de l’établissement du Gouvernement Magique français. Les adultes, quant à eux, ne travaillent pas, et toute personne se doit de s’habiller en blanc pour rappeler les couleurs que portait le Charles Ier lors de son couronnement. Le soir, les habitants d’un même village mangent à la même table, peu importe leur classe et leurs origines. Des animations sur le thème du feu envahissent les rues.
Les Trois Merveilleuses se déroulent les 20, 21 et 22 juin de chaque année pour commémorer l’arrivée des sorciers en France, venus de l’Europe de l’Est. En cette occasion, de grands théâtres animent les rues et narrent comment les conquérants de l’est sont venus à bout des barbares qui peuplaient le Sud de la France ; ces trois jours sont synonymes de fête et de rires. Cependant, les Salvages, quant à eux, demeurent reculés de ces festivités et préfèrent se recueillir en la mémoire des véritables pionniers de la France sorcière.
Le Traité d’Equité est commémoré chaque 13 août. En cette occasion, les Salvages et les Chastains défilent dans les rues pour célébrer l’abolition fictive des inégalités entre les différentes classes. Ainsi, leurs ascension se termine bien souvent devant le lieu du dirigeant de chaque ville, où les de Chateaubriands, les Vaquelins et les Guillorys de chaque village sont censés s’incliner devant eux en face de soumission. A de nombreuses reprises, ces classes dirigeantes ont voulu abolir cette célébration jugée dégradante.
La fête des gants d’argent est célébrée le 11 octobre et peut être considéré comme un équivalent de l'Halloween célébré dans les pays anglophones. Chaque sorcier se déguise, bien souvent en personne malade ou en créature revenue à la vie, mettant en valeur des membres difformes et des visages défigurées. A minuit pile, ces déguisement disparaisse pour laisser place à des personnes saines : de cette manière, les sorciers français fête le remède trouvé par les Guillorys contre la Peste Noire, ce remède qui a permis à de nombreuses personnes de s’en sortir.

III. Les célébrations propres aux différentes classes sociales
Chaque classe sociale commémore, en plus des fêtes nationales sorcières, une célébration propre à sa communauté. Les personnes sont sans doute bien plus attachées à ces traditions qu’à celles communes à tout le pays et celles-ci se déroulent deux fois dans l’année, en août et en janvier.
Les De Chateaubriand connaissent les Week-Ends du Partage, durant lesquels les portes du Palais Royal leur sont ouvertes durant deux jours, où ils peuvent donc circuler comme bon leur semble et diner à la même table que le roi si cela leur chante. Les Guillorys, quant à eux, organisent des pèlerinages jusqu’aux catacombes de Paris, là où leurs ancêtres s’étaient un jour enfermés pour trouver un remède à la Peste Noire. Cet évènement est communément appelé les Journées du Souvenir.  Les Vauquelins enchaînent les Sept Brillantes au cours d’une semaine entière, durant laquelle les sept plus grandes familles de chaque ville doivent organiser des soirées à thème à tour de rôle. Elles sont souvent un prétexte pour se faire rencontrer les jeunes du même âge en vue de mariages potentiels. Les Chastains organisent, dans les rues, ce qui est traditionnellement appelé la Grande Soirée Dansante, où les travailleurs et les familles se réunissent autour d’un immense feu de joie pour danser au rythme des guitares sèches et des tambours. Enfin, les Salvages se regroupent autour des plus âgés pour les écouter narrer les légendes et histoires de brigands lors de la Nuit des Soupirs, au clair de Lune, partageant des pâtisseries confectionnées avec soin par les mères de famille.
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